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5 choses que j’aurais aimé savoir avant de m’expatrier en Thaïlande

  • Photo du rédacteur: Amé Ly
    Amé Ly
  • il y a 7 jours
  • 4 min de lecture
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S’expatrier, c’est à la fois un rêve et un grand saut dans l’inconnu. Quand j’ai décidé de partir vivre en Thaïlande, je pensais être prête : j’avais lu des blogs, regardé des vidéos, échangé avec d’autres expatriés. Pourtant, rien ne m’avait vraiment préparée à ce que j’allais vivre.


Aujourd’hui, après plusieurs années sous le soleil thaïlandais, j’ai envie de partager ce que j’aurais aimé savoir avant de m’expatrier ici. Ces cinq points auraient sans doute rendu mon adaptation plus douce, et m’auraient permis d’aborder cette nouvelle vie avec encore plus de sérénité.


1. L’expatriation n’est pas des vacances prolongées

Quand on quitte la France pour vivre en Thaïlande, on s’imagine souvent que ce sera une vie de plage et de cocotiers. C’est vrai que le cadre est paradisiaque : le soleil, la mer turquoise, les couchers de soleil flamboyants...


Mais la réalité du quotidien finit toujours par reprendre le dessus.Il faut gérer les papiers, comprendre les lois locales, trouver ses repères dans une nouvelle culture. La vie ici est douce, mais elle demande de la patience et de l’adaptation. Ce n’est pas une parenthèse de vacances, c’est une vraie vie, avec ses joies et ses défis.


Le plus grand changement, c’est d’apprendre à ralentir. En Thaïlande, tout prend du temps. Et c’est une belle leçon : celle du lâcher-prise et de la simplicité.


2. Le choc culturel est réel, même quand on croit être prêt

Je pensais connaître la Thaïlande : j’y étais venue plusieurs fois en vacances, j’adorais les gens, la cuisine, les paysages. Mais vivre ici au quotidien, c’est autre chose. Le choc culturel ne se résume pas à la barrière de la langue — il touche aussi nos habitudes, nos réactions, notre rapport au temps, à la hiérarchie, à la communication.


Ici, le sourire est une politesse, pas toujours une invitation. La confrontation directe est très mal perçue. On apprend à observer avant de juger, à s’adapter plutôt qu’à imposer.Cette transformation est lente, mais précieuse. J’ai appris à m’adoucir, à écouter et à respecter un rythme et une culture différents du mien.


3. L’humidité, le climat et les cheveux… un trio à apprivoiser

Cela peut paraître anecdotique, mais l’un des plus grands défis du quotidien en Thaïlande, c’est le climat tropical. L’humidité permanente change tout : la peau, les cheveux, les vêtements, la maison.


Mes cheveux décolorés ont longtemps souffert de la chaleur et du sel avant que je ne trouve une routine adaptée. Si tu veux découvrir mes astuces, je te conseille de lire mon article “Mes secrets pour réparer les cheveux décolorés sous le soleil thaïlandais”.


Côté vêtements, j’ai aussi revu tout mon dressing. Fini les jeans et les pulls : place aux matières naturelles et aux coupes fluides. Si tu veux en savoir plus, j’en parle dans l’article “Comment j’ai simplifié ma garde-robe depuis que je vis en Thaïlande”.Tout cela m’a appris à vivre plus simplement, à adapter mes routines au lieu où je suis, et à respecter mon environnement plutôt que de lutter contre lui.


4. L’éloignement change profondément les liens

Vivre à l’autre bout du monde, c’est accepter une nouvelle forme de solitude. On ne le réalise pas tout de suite, mais les liens familiaux et amicaux se transforment.Les conversations se font par écrans interposés, les fuseaux horaires compliquent les échanges, et parfois, la distance fait émerger de nouvelles fragilités émotionnelles.


Mais paradoxalement, c’est aussi une période où l’on se recentre sur l’essentiel. L’expatriation m’a appris à m’entourer autrement, à cultiver des amitiés sincères, à choisir les relations qui nourrissent vraiment.


Et puis, on se découvre une nouvelle famille : celle des expatriés. Des rencontres inattendues, souvent intenses, car ici, chacun sait ce que c’est que de tout recommencer.


5. L’expatriation, c’est aussi un chemin intérieur

Avant de partir, je croyais que l’expatriation était surtout une aventure géographique. En réalité, c’est avant tout un voyage intérieur.Quitter son pays, c’est quitter une part de soi, de ses repères, de ses certitudes. Mais c’est aussi se redécouvrir, jour après jour, dans un environnement qui nous pousse à être plus ouverts, plus authentiques, plus alignés.


Vivre en Thaïlande m’a appris la patience, la tolérance et la gratitude. J’ai appris à apprécier la lenteur, à observer sans vouloir contrôler, et à me sentir pleinement vivante dans un rythme plus doux.Cette expérience n’a pas été simple tous les jours, mais elle m’a transformée. Aujourd’hui, je ne cherche plus à “revenir comme avant”. J’ai trouvé un nouvel équilibre, entre ancrage et liberté.


Conclusion : la Thaïlande comme école de vie

Si je devais résumer mon expérience, je dirais que s’expatrier en Thaïlande, c’est apprendre à vivre différemment. C’est accepter de ne pas tout comprendre, mais d’avancer quand même. C’est aussi découvrir qu’on peut se sentir chez soi loin de tout ce qu’on connaissait.

Si tu rêves toi aussi d’une vie plus simple, plus consciente et plus libre, j’ai créé plusieurs e-books pratiques qui t’aideront à construire ton équilibre personnel, même à l’autre bout du monde.

 
 
 

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